10 anos depois da criaçao do meu blog, pela segunda vez mudo-lhe o nome, mais uma vez à minha imagem do momento! Adoro ler um bom livro enquanto bebo um bom chà depois de ter praticado os meus rituais de beleza! Aqui vou partilhar os livros que leio, os chàs que bebo e os produtos utilizados nos meus rituais de beleza!
terça-feira, 22 de julho de 2014
domingo, 20 de julho de 2014
"Chambre 2"
Travailler en maternité : du bonheur à l’état pur ? Pas tout à fait. Manque de temps, hiérarchie, commérages, discours hospitalier fragilisent Béatrice, auxiliaire de puériculture hypersensible, confrontée toute la journée à un tsunami d’émotions.
À mesure qu’elle ouvre les chambres sur telle patiente assignée à résidence, tel pédiatre acariâtre, tel déni de grossesse, telle femme en morceaux ou telle mère épanouie s’ouvrent les portes de sa mémoire. Et apparaît le théâtre fantôme de son existence passée : celle d’une danseuse nue s’épanouissant sur les routes dans la lumière des projecteurs et dans le regard des autres, au son de violons à la musique tenace. Ainsi réapparaissent Gabor, Paolo, Pierre le bleu et Pierre le rouge, tous les compagnons d’une vie à laquelle Béatrice a renoncé pour devenir normale. Une vie à fleur de peau, charnelle, qui résonne étrangement avec l’expérience singulière de chacune des femmes des chambres 2, 4 ou encore 7. Jusqu’à ce que Béatrice ne puisse plus se satisfaire d’un corps enfermé dans une blouse.
Un hommage poignant au corps des femmes, à l’enfantement, à la nudité, et qui orchestre avec virtuosité toute la gamme des émotions et initiations que nous impose la vie.
À mesure qu’elle ouvre les chambres sur telle patiente assignée à résidence, tel pédiatre acariâtre, tel déni de grossesse, telle femme en morceaux ou telle mère épanouie s’ouvrent les portes de sa mémoire. Et apparaît le théâtre fantôme de son existence passée : celle d’une danseuse nue s’épanouissant sur les routes dans la lumière des projecteurs et dans le regard des autres, au son de violons à la musique tenace. Ainsi réapparaissent Gabor, Paolo, Pierre le bleu et Pierre le rouge, tous les compagnons d’une vie à laquelle Béatrice a renoncé pour devenir normale. Une vie à fleur de peau, charnelle, qui résonne étrangement avec l’expérience singulière de chacune des femmes des chambres 2, 4 ou encore 7. Jusqu’à ce que Béatrice ne puisse plus se satisfaire d’un corps enfermé dans une blouse.
Un hommage poignant au corps des femmes, à l’enfantement, à la nudité, et qui orchestre avec virtuosité toute la gamme des émotions et initiations que nous impose la vie.
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